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Daniel Raffard de Brienne - Page 23

  • Evolution : mythe ou réalité

    6ad4dfe736d8a3ca45c0e7e63b2558ec.jpgDans ce numéro spécial de Lecture et Tradition (n° 143-144), Daniel Raffard de Brienne, dans un exposé rigoureusement construit de 56 pages, met à mal les théories évolutionnistes. Passant en revue les connaissances scientifiques les plus indiscutables à ce jour, il en vient à la conclusion que"...l'évolutionnisme, loin d'être un dogme irréformable, ce n'est pas sérieux."

    Une partie de la conclusion de ce fascicule donnera une idée de la conclusion très nette et sans appel que l'auteur retire d'années d'étude des principales recherches scientifiques sur le transformisme ou évolutionnisme.

    "Angoissé par l'incertitude d'un avenir que borne seule la certitude d'une mort sans date ni visage, l'homme sonde éperdumment le passé pour tenter d'y découvrir la clef de son présent dans le secret de ses origines. Mais ses recherches ne lui ont révélé jusqu'ici que quelques pièces disparates d'un puzzle dont il ignore le dessin.

    Il est bien légitime que naisse le désir de reconstituer le puzzle en partant de quelques morceaux retrouvés. Les évolutionnistes s'y sont essayés. Et ils ont échoué. Totalement. Leur reconstitution se heurte, nousl'avons vu, à une série d'impossibilités dont une seule suffirait à la ruiner.

    Les évolutionnistes ont eu raison d'essayer. Ils ont tort de s'obstiner. Il est arrivé qu'un hypothèse erronée fît avancer la Science. Cela ne peut plus se produire lorsque l'on s'entête dans l'erreur au point d'ajouter au puzzle des pièces imaginaires et sans vraisemblance, d'en retrancher d'authentiques qui dérangent, d'en modifier certaines en les redécoupant pour qu'elles s'emboîtent à tout prix.

    La nature a horreur du vide. Les savants aussi. Il leur faudra bien du courage pour rejeter une théorie qui a l'avantage d'occuper le terrain, alors qu'il n'en existe pas d'autre pour la remplacer. Il faut pourtant rejeter totalement et définitivement l'évolutionnisme. Parce qu'il constitue une entrave aux recherches scientifiques. Et aussi, tout simplement parce qu'il est faux. On s'approche beaucoup plus de la vérité en reconnaissant son ignorance qu'en s'obstinant dans l'erreur."

    Cette forte conclusion vient à la suite d'une cinquantaine de pages d'une démonstration pour laquelle on attend toujours une réfutation crédible.

    Des numéros de cette étude sont encore disponibles à

    SA DPF, BP 1, 86090   Chiré-en-Montreuil

  • Pour en finir avec l'évolution

    1765821239dd6568b43d1cb4bb90b979.jpgLa communauté scientifique, les ouvrages de vulgarisation, la presse et les programmes scolaires continuent à se référer aux théories évolutionnistes dont on sait, ou devrait savoir, qu'elles ne sont pourtant que fort peu scientifiques et vivement controversées.

    Dans un ouvrage publié en 1998, Pour en finir avec l'évolution, Daniel Raffard de Brienne porte un coup fatal à ces improbables théories. Il souligne et démontre que les errements de la paléontologie et les récentes découvertes de la biologie moléculaire suffisent amplement à les discréditer.

    Par un raisonnement sans faille, étayé par 195 notes de fin de texte, Daniel Raffard de Brienne conclut que cette théorie ne tient que parce qu'elle est enseignée comme un dogme. D'ailleurs, dans son introduction, il affirme que "l'évolutionnisme ou transformisme, une théorie selon laquelle les espèces vivantes proviennent, en se perfectionnant, d'ancêtres communs et par eux de la matière brute, est, de nos jours, un cadavre dont on maintient à grand peine l'apparence de vie".

    Et de citer le célèbre professeur Delage qui, déjà en 1903, écrivait : "Je suis absolument convaincu qu'on est ou qu'on n'est pas transformiste, non pour des raisons tirées de l'histoire naturelle mais en raison de ses opinions philosophiques". Ou encore cette citation d'un ancien directeur du Muséum, Lemoine, qui notait un peu plus tard : "L'évolution est une sorte de dogme auquel ses prêtres ne croient plus mais qu'ils maintiennent pour le peuple". Et enfin l'illustre Jean Rostand qui curieusement ne voulait pas démordre de ce dogme qualifiait les théories évolutionniste de "conte de fée pour grandes personnes".

    Daniel Raffard de Brienne souligne que le darwinisme et ses divers avatars constituent l'indispensable caution idéologique du matérialisme et, partant, de la négation de Dieu et de la création. C'est pourquoi, rappelle-t-il, Darwin a fortement influencé Marx et Engels et que de façon générale "on trouve dans la propagation du marxisme-léninisme un des plus puissants mécanismes qui ont maintenu en vie apparente ce mort-vivant qu'est l'évolutionnisme".

    Mais aussi, "c'est dans le terreau darwiniste qu'ont poussé le racisme hitlérien et l'eugénisme teilhardien" tient-il à préciser.

    Ce préambule politico-historique étant posé, l'ouvrage s'appuie entièrement sur l'étude des connaissances scientifiques les plus récentes et sur un raisonnement dont la rigueur fait autorité.

    Voici un ouvrage de désintoxication qui pourrait constituer une excellent cadeau de Noël pour des adolescents en recherche et figurer dans toutes les bonnes bibliothèques.

  • Jean Auguy témoigne

    Jean Auguy, directeur et fondateur de Diffusion de la Pensée française (SA. DPF, B.P. 1, 86190 Chiré-en-Montreuil) rend hommage à Daniel Raffard de Brienne dans le numéro de septembre de Lectures Françaises (même adresse), l'excellente revue mensuelle de la politique française, fondée en 1957 par Henry Coston :

    C'est avec une très grande émotion que nous avons appris, le 7 juillet dernier, l'annonce de la mort de Daniel Raffard de Brienne, à l'âge de 80 ans.

    Nous le connaissions depuis de très longues années (son premier contact avec nos services remonte à 1981). Immédiatement se sont nouées avec lui une amitié, une entente et une collaboration que rien n'a jamais fait défaillir. C'est ainsi que, dès 1983, nous avons publié son premier écrit "La nouvelle messe et la foi" qui fut suivi de huit autres textes d'apologétique pour Lecture et Tradition et d'une trentaine d'autres titres parus, selons les années, chez différents éditeurs (dont quatre aux Editions de Chiré).

    Il accepta bien volontiers de nous donner plusieurs articles pour Lecture et Tradition et fut un des rédacteurs réguliers des Cahiers de Chiré dans lesquels sa signature figure à treize reprises.

    Pendant de quart de siècle, s'est construite et développée une réelle complicité. Daniel Raffard de Brienne nous aidant de ses conseils judicieux et surtout de son raisonnement équilibré, de son bon sens et de sa sûreté de jugement nécessaire pour trier le bon grain de l'ivraie dans la multitude des voies de garages, chausse-trappes et autres pièges tendus par nos adversaires toujours prêts à nous égarer.

    Il était né le 7 janvier 1927 à Saint-Quentin. Comme il l'a dit lui-même : "Sottise ou maladresse, il ne s'est jamais placé du côté du manche, mais en face où, il est vrai, on se bouscule moins" (Cahier de Chiré n°4, 1989, p. 332).

    Sans entrer dans le détail, nous pouvons rappeler qu'il fut membre du Comité de salut public de Seine-Maritime en 1958 (il avait 31 ans) et prit fait et cause pour l'Algérie Française. Quelques années plus tard, quand se présenta la question du concile et de la messe, il n'hésita pas un instant et tomba du côté où ne penchait pas le manche...

    Il fut aussi membre du bureau et président d'honneur de Renaissance Catholique, président du CIELT (Centre International d'Etudes sur le Linceul de Turin, ce qui le conduisit à prononcer de nombreuses conférences sur le Saint-Suaire à travers la France et à l'étranger), et président de l'Association des Ecrivains Catholiques et du jury du Grand Prix Catholique de Littérature.

    "Il fut un catholique militant, un intellectuel courageux, un bon père de famille (cinq enfants, seize petits-enfants), un ami loyal, un homme cohérent dans l'accomplissement fidèle de ses devoirs" (Correspondance européenne n° CE 170, août 2007).

  • Hommage d'Alain Rostand

    Dans la revue Renaissance Catholique n°98 (août/octobre 2007), Alain Rostand rend un hommage appuyé à la mémoire de Daniel Raffard de Brienne. En voici le texte intégral.

    Daniel Raffard de Brienne (1927 - 2007)

    Frappé par deux accidents vasculaires cérébraux successifs et ne pouvant plus parler, ni lire, ni écrire, lui qui consacrait à la lecture et à l'écriture la plus grande partie de sa vie, Daniel Raffard de Brienne s'est éteint le 7 juillet dernier : le jour de la promulgation du Motu Proprio Summorum pontificum libérant la messe dite de saint Pie V pour la réhabilitation de laquelle il avait tant combattu. C'est sur ce terrain qu'il s'était fait conaître comme écrivain - et comme écrivain engagé ! - en publiant, en 1983, chez Chiré, une étude qui devait avoir un grand retentissement : Lex orandi - La nouvelle messe et la foi.

    Lorsque Renaissance Catholique fut fondée en octobre 1988, à la suite des sacres épiscopaux opérés par Mgr Lefebvre pour, rappelons-le, perpétuer la messe de saint Pie V, Daniel Raffard de Brienne se trouvait, tout naturellement pourrait-on dire, parmi les dix membres de son premier Conseil d'administration. Il y demeura jusqu'à sa mort, ayant été appelé à en assurer la présidence de 1995 à 1998 et la présidence d'honneur depuis lors. C'est dire quel fut l'attachement à notre mouvement, quoi qu'il ait pu lui en coûter par ailleurs, de cet homme à la forte personnalité marquée par une fidèlité à toute épreuve dans tous ses engagements.

    Pour avoir été une vingtaine d'années durant son compagnon, pour ne pas dire son complice, très proche tant à Renaissance Catholique qu'au Centre International d'Etudes sur le Linceul de Turin (CIELT) ou à l'Oeuvre de Saint-François de Sales, ce qui m'a le plus frappé était son souci d'agir pour le bien commun et de n'agir que dans cette perspective. Ce fut, je crois, le fil directeur de son action, comme cela ressort bien dans son livre de souvenirs Droit vers l'Azur. C'est ainsi, entre autres, qu'après avoir exercé bien des responsabilités, il accepta encore à la fin de sa vie (2003-2006) de présider l'Association des Ecrivains Catholiques de langue française et le jury du Grand prix catholique de littérature.

    Admirablement épaulé dans son foyer par son épouse Marie-Cécile qui lui avait donné cinq enfants, il mit ses talents d'écrivain et d'historien et sa grande culture (au demeurant très ouverte puisque, bien que de formation juridique et littéraire, il abordait sans peine les sujets scientifiques) mais aussi son engagement militant sans faille, au service, d'abord, de la foi de toujours : on l'a vu à propose de la messe, mais il le fit aussi avec son traité d'apologétique Il n'y à qu'un seul Dieu, qui est peut-être son ouvrage le plus accompli, et plusieurs autres écrits tels que Traductor, Traditor. Il les mit également au service de la reconnaissance de l'authenticité du Saint-Suaire dont il fut un ardent zélateur en tant que Président du CIELT par la parole (plus de deux cents conférences !) et par la plume (cinq titres publiés). Au service, toujours, de la vérité, en pourfendant la désinformation dans des domaines aussi divers que l'évolutionnisme (Pour en finir avec l'évolution), les Croisades, les origines de l'homme ou l'histoire sainte (La désinformation autour de Jésus et Marie et la Bible trahie).

    Le tout avec un courage tranquille, sans provocation ni respect humain, un humour savoureux, une générosité et un désintéressement sans limites.

    Nos prières affectueuses et reconnaissantes accompagnent ses enfants et petits-enfants.

                                                                                                                                                                                Alain Rostand

    Renaissance Catholique, 89 rue Pierre-Brossolette, 92130 Issy-les-Moulineaux

    http://www.renaissancecatholique.org

  • Une dédicace de Serge de Beketch

    Une dédicace demeure l'acte personnel d'un auteur envers son lecteur. Toutefois, le décès de Serge de Beketch me donne la triste occasion de publier la très belle dédicace qu'il m'a faite, à l'occasion de la fête de la Courtoisie, à Paris le dimanche 13 mai 2007, pour son dernier ouvrage, Le catalogue des nuisibles :

    "Pour Arnaud Raffard de Brienne qui a la chance d'avoir à domicile un autre épingleur de nuisibles, bien plus talentueux. Très amicalement" Serge de Beketch

    Ce magnifique hommage à Daniel Raffard de Brienne témoigne en même temps de la grande modestie du si talentueux écrivain-journaliste et polémiste.

    Le catalogue des nuisibles est un véritable régal qui mérite de figurer dans tous les bonnes bibliothèques.

    http://www.francecourtoise.info/radio/page.php?id=251006

  • A Dieu, Serge de Beketch

    Nous apprenons avec beaucoup de tristesse que le journaliste Serge de Beketch nous a quitté la nuit dernière, le 7 octobre, victime des suites d'une longue maladie qu'il assumait avec beaucoup de courage et de lucidité.

    Serge de Beketch s'en est donc allé rejoindre, son ami Daniel Raffard de Brienne, décédé trois mois jour pour jour auparavant, pour lequel il avait rédigé un émouvant témoignage (publié sur ce blog) dans le Libre Journal qu'il avait fondé et dirigeait. Il dirigeait aussi une émission du même nom sur Radio Courtoisie dont il était l'un des principaux animateurs.

    Journaliste de talent et fin polémiste, Serge de Beketch était de la race précieuse et rare de ceux qui, avec honneur et fidélité, défendent jusqu'au bout les causes qu'ils ont épousées, au mépris de la pseudo bienséance des carpettes, des conventions préfabriquées et bien entendu des avantages matériels de tous ordres.

    C'était, un anticonformiste, un vrai, intransigeant sur la liberté d'expression. Il fut, au sens le plus élevé, un homme libre. Et ils sont rares.

    Nous assurons son épouse Danièle, ses enfants et ses proches de nos condoléances les plus sincères.

  • L'Association des écrivains catholiques

    Nous venons de recevoir le touchant témoignage de Denis Lensel qui, au nom de l'Association des écrivains catholiques, témoigne et rend hommage à Daniel Raffard de Brienne. Ce texte sera publié dans le prochain numéro de l'association :

    AEC

    In memoriam Daniel Raffard de Brienne

    Notre président honoraire Daniel Raffard de Brienne a été rappelé à Dieu dans les premiers jours du mois de juillet, à la suite d'ennuis de santé répétés, qu'il a cherché à surmonter avec beaucoup de courage.

    Il a été président de plein exercice de l'Association des écrivains catholiques de 2003 à 2006 après avoir été membre du bureau et du jury du Grand Prix catholique de littérature.

    C'est lors de son mandat de président que les "ventes-dédicaces" des livres des écrivains catholiques ont été portées à un rythme annuel, au lieu d'avoir lieu tous les dix-huit mois comme précédemment. Cette nouvelle dynamique a nécessité de la part de l'équipe dirigeante un surcroît de travail, certes, mais qui a permis de toute évidence une ouverture plus grande de l'association auprès du public.

    Daniel Raffard de Brienne a voulu aussi solenniser davantage la remise du Grand Prix catholique de littérature en faisant fabriquer des médailles au graphisme à la fois traditionnel et novateur. Le romancier Jean Dutourd, le jeune philosophe Fabrice Hadjadj, puis l'écrivain breton Charles Le Quintrec se sont vu remettre cette distinction successivement en 2005, 2006 et 2007.

     Daniel Raffard de Brienne était un esprit non-conformiste, et même anticonformiste, dénué de tout souci du "qu'en dira-t-on ?", parfois un tantinet provocateur, au risque d'être mal compris, mais avec une bonne dose d'humour et de bienveillance qu'il cachait derrière une allure souvent impénétrable.

    Adolescent pendant la Seconde guerre mondiale, rebelle vis-à-vis de l'Occupation nazie, il s'est manifesté par des faits de Résistance dans les FFI dès l'adolescence, avant de mener de front des études de droit et un engagement politique dans un esprit monarchiste. Au moment de la crise de l'Eglise, à la fin des années 60 et pendant les années 70, il a estimé de son devoir de défendre la liturgie catholique traditionnelle.

     Comme juriste de formation, il s'est attaché pendant des années à promouvoir un système d'épargne ouvert aux gens les plus démunis mais cette initiative conforme à l'esprit social chrétien sera contrecarrée par les pressions de certains milieux financiers plus attachés au profit qu'à la justice...

    Cette première aventure professionnelle sera l'occasion d'un nouveau départ pour Daniel Raffard, qui va s'orienter vers la commercialisation au service l'industrie pharmaceutique. Le futur président des Ecrivains catholiques y trouvera l'occasion d'une approche de divers domaines scientifiques, et ces nouvelles connaissances lui permettront de devenir un spécialiste de la question longtemps discutée du Linceul de Turin.

    Outre un autobiographie très vivante, "Droit vers l'azur", Daniel Raffard de Brienne a écrit plusieurs ouvrages, en particulier "L'enquête sur le Saint Suaire" et "La désinformation autour de Jésus et Marie".

    De sensibilité proche du courant traditionaliste, cet homme de conviction voulait néanmoins éviter la rupture avec l'autorité de Rome. C'est cette volonté filiale qui l'a conduit à refuser la voie du schisme en 1988, malgré un déchirement intérieur, ce qu'il raconte dans ses mémoires. Homme d'espérance et de paix, il disait souvent que l'Eglise retrouverait un jour une plus grande unité, et qu'à ce moment, l'heure serait venu du regroupement silencieux mais intérieurement joyeux de tous les catholiques dans les mêmes paroisses, et cela sans brandir de bannière partisane, mais en retrouvant une pleine communion d'esprit.

    Que ce voeu d'une grande sagesse soit exaucé !

    D. L.