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Daniel Raffard de Brienne - Page 14

  • Les lettres martiennes

    Les lettres martiennes.jpgGastronomie

    Ma bonne amie, alors que comme nous les Terriens ne se livrent à la plupart des actes physiologiques que dans le secret de leur intimité, il en est un qu'ils ne craignent pas d'étaler en public sans la moindre pudeur : c'est l'alimentation. Il existe même des établissements spécialisés, que l'on appelle des "restaurants", où cela se fait en commun.

    Les Terriens qui m'accueillent m'emmènent parfois dans ces restaurants et j'avoue qu'une fois dissipée ma gêne j'y ai pris goût. C'est donc avec joie que j'ai accepté de me rendre dans une maison dont je ne parviens pas à prononcer le nom. "C'est un nom écossais", m'a-t-on expliqué.

    L'Ecosse est une petite région terrienne dont la cuisine jouit d'une réputation flatteuse. On y prépare de la panse de brebis farcie. "Lorsque l'on m'en a servi", m'a dit un Terrien, "j'ai cru que c'était de la merde ; quand je l'ai mangée j'ai regretté que ce n'en fût pas". C'est vous dire que la merde doit être un plat particulièrement fin et délectable. J'ai hâte d'y goûter.

    Il y à peu, l'on m'a invité dans un celèbre restaurant et je me suis régalé. Lorsque le cuisinier (un certain Bokuz, je crois) s'est approché de notre table, je lui ai dit, de mon mieux, que sa nourriture valait la merde. Je me suis retrouvé assis sur le trottoir, preuve que les artistes de la casserole n'aiment pas les compliments. Bien que de manifestation un peu rude, je prise assez cette humilité.

    Mais j'en reviens à mon restaurant écossais, qui paraît-il n'est pas écossais, mais américain, ce qui n'a pas laissé de m'inquiéter. Les Américains seraient assez primitifs, car, à en croire un Terrien, "c'est le seul peuple qui ait glissé de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation". Cette peuplade aurait été découverte par un certain Colomb dont le rôle paraiît controversé : il a bien agi selon les uns, mais d'après les autres il aurait mieux fait de se casser une jambe. Petite parenthèse : les Terriens n'ont que deux jambes comme vous et moi, et ce ne sont pas de petits hommes verts comme on le raconte chez nous. On en voit de toutes les couleurs. Mais pas des verts.

    Nous nous sommes donc rendus à l'établissement américain en question et là on nous a vendu très cher des petits "gadgets" en plastique. En prime on nous a remis un carton qui contenait des frites desséchées et diverses choses ni identifiables ni à première vue comestibles.

    Assez embarassé par ces objets dont l'utilité ne m'apparaissait pas, j'ai trouvé une place sur un coin de table et un bout de banquette. Et j'ai attendu le maître d'hôtel et sa carte. Je les ai attendu longtemps. En vain.

    J'ai alors regardé comment s'y prenaient les autres clients. Eh bien, il avaient perdu patience et avalaient le contenu de leurs cartons ! Ils ne paraissaient pourtant pas vraiment affamés.

    En réalité, la plupart d'entre eux étaient des enfants. Sans doute subissaient-ils une punition : "Si tu n'es pas sage, tu iras déjeuner chez..." (je n'arrive toujours pas à prononcer le nom).

    Cela semble bien sévère. Quant à l'homme qui m'avait amené là, c'est un farceur. Ca se passe comme ça chez les Terriens.

    Daniel Raffard de Brienne

    (Extrait de "Les lettres martiennes", éditions de Chiré, 1995)

     

  • La fin de Darwin

    pourenfiniraveclevolution_gd.jpgDepuis Darwin, la théorie selon laquelle « les espèces vivantes, y compris l’humaine, proviendraient, par transformation successive, d’espèces antérieures de plus en plus simples à mesure que l’on remonte dans le temps » s’est imposée avec le soutien des idéologues athées, et des eugénistes socialistes.

    Aujourd’hui, le dogme a son temple, la galerie de l’Evolution du Muséum d’histoire naturelle, sa bible, le Dictionnaire du Darwinisme et ses grands-prêtres : 90 % des scientifiques du CNRS.

    Ce n’est pas le moindre mérite de Raffard de Brienne d’attaquer cette théorie sur son terrain, les sciences naturelles, et avec les amies du scientifique : logique déductive, probabilités, expérience. Plus un solide bon sens et un grand talent de synthèse.

    La théorie de l’évolution, séduisante par sa simplicité apparente, a deux talons d’Achille (un à chaque pied) qui l’auraient fait disparaître, si l’idéologie n’avait pas avantage à la conserver.

    Pour démontrer que les espèces descendent les unes des autres, on attendait de la science des fossiles qu’elle livre, par exemple, les formes intermédiaires entre carpe et grenouille. C’est l’espoir que nourrissait Darwin en rédigeant L’Origine des espèces, conscient que sa théorie aurait gagné à être illustrée de quelques découvertes tangibles. Cent cinquante ans après et quelques bouts d'os plus tard, on est bien obligé de constater qu’il n’en est rien. Aucun des fameux chaînons manquants n’a pu être découvert. Pire : l’éminent paléontologue S.J. Gould, rendant les armes mais gardant les honneurs, a bradé l’idée d’une évolution progressive et lente pour retenir l’hypothèse dangereuse de sauts entre les espèces. Dangereuse, car avec une telle théorie (privée d’explication sur les sauts en question) on en revient très vite à la case Départ : ces sauts n’ont-ils pas duré une fraction de seconde dans certains cas, plutôt que des millions d’années ?

    Le second talon d’Achille de la théorie, et qui poursuit les évolutionnistes jusque dans leurs derniers retranchements matérialistes et athées, c’est la question du moteur de l’évolution.

    Ce qui menace de diviser la communauté scientifique aujourd’hui ce n’est pas tant l’évolution elle-même, jugée acquise (sauf pour le paléontologue Michael Denton, auteur de L’Evolution, une théorie en crise ou pour feu le biologiste Jérôme Lejeune), que la logique qui la régit.

    Pour Darwin, le hasard explique l’évolution, la sélection naturelle déterminant les espèces finalement retenues. Fragile théorie qui fait reposer des phénomènes aussi complexes que la naissance de la vie (ou le développement d’organes sophistiqués comme l’oeil) sur le hasard joint à des facteurs externes, tout ceci étant pratiquement invérifiable, improbable. La biologie moléculaire, avec les découvertes sur le code génétique, met à bas ce genre d’explication. Et s’il y a, comme on le pense aujourd’hui, une mémoire du vivant, une certaine forme d’intelligence de la cellule, toutes les théories matérialistes pures sont à écarter d’emblée. De plus, les récents progrès de la biologie moléculaire ne doivent rien à la théorie de l’évolution.

    Raffard le démontre : la théorie de l’évolution n’est pas seulement fausse, elle est inutile, ce qui, pour un matérialiste, est la pire des condamnations.

     

    Michel Tort ( janvier 1999)

     

    Daniel Raffard de Brienne : "Pour en finir avec l’évolution", Perrin & Perrin, 1999, 98 Francs

    Texte publié dans Le Libre Journal n°173.

  • Reconquête

    couv254_small.jpgEditorial (numéro de janvier 2009)

    Pour 2009, notre voeux pour la France : la résistance et la reconquête du pays libre

    Les entretiens de Reconquête

    Les juifs, les antisémites, les franc-maçons et les imbéciles

    25 janvier 2009, IVème marche pour la vie

    Trahison Une marche à dimension européenne Les trois erreurs des évêques Lettre ouverte à son Éminence le cardinal André Vingt-trois Et le dimanche

    In memoriam

    Clotilde Devillers

     Roger Pallard

     Economie

    La crise mondiale et le plan Sarkozy

    SOS zinzin : le gouvernement des ahuris

    HALDE à l’inquisition !

    L’Éducation nationale « éduque » maintenant les parents

    Chronique de la dhimmitude

    Droits de l’Homme contre Décalogue

     Chronique de la culture de mort

    France debout

    Une chance pour la France ?

    Les idéologies mutent, les méthodes de manipulation des esprits restent les mêmes

    Cinéma

    “Les bureaux de Dieu”

    Le cas Mesrine

    Entretien :Les engagements d’Henri de Lesquen

    Reconquête

  • Grande Marche pour la Vie du 25 janvier 2009

    Reportage video de la grande marche pour la Vie du 25 janvier 2009. Un foule immense a défilé, dans le calme mais déterminée pour marquer son opposition à la culture de mort des partisans de l'avortement, l'eugénisme, l'euthanasie et autres manipulations génétiques.

     

    Source : Catholiques en campagne

  • Grande marche pour la défense de la vie

    arton89-c72b3.jpgDimanche 25 janvier, à 14 h 30, Place de la République à Paris, Grande Marche pour la défense de la vie.

    Renaissance Catholique sera présente en fin de cortège, aux côtés de SOS Tout-Petits.
    Rendez-vous autour de notre bannière. Venez nombreux manifester votre opposition aux lois de mort déjà appliquées et à celles en préparation (révision des lois de bioéthique). Notre auteur du Livre noir de la culture de mort, Rémi Fontaine, se propose d’y dédicacer son ouvrage.

  • Avortement et démographie

    Un humoriste célèbre affirmait que si tous les citoyens sont égaux entre eux, il y en à cependant de plus égaux que d’autres. Cette boutade semble devoir s’appliquer à Simone Veil qui, après une année faste au cours de laquelle elle rejoignit les Immortels de l’Académie française, termina l’année 2008 en fanfare en recevant des mains du Président de la république l’insigne de grand officier de la légion d’honneur, en même temps que quelques autres héros nationaux, tel Zinedine Zidane.

    L’Académie française qui jadis rassemblait les meilleurs écrivains du temps, vient donc d’admettre en son sein Simone Veil, dont l’unique publication se résume à son autobiographie (1) , sujet certes passionnant, mais dont nul n’oserait affirmer qu’elle survivra à son auteur. Elue le 20 novembre 2008 au fauteuil de Pierre Messmer, elle avait dédaigné la règle d’usage dans l’ex-vénérable institution qui veut que l’impétrant envoie une lettre de supplication bien tournée aux Immortels. Ceux-ci avaient assez mal pris la chose mais l’on s’était assuré auparavant qu’il n’y ait aucun candidat sérieux face à elle. Tout passe par la prévention.

    Quant à la légion d’honneur , dame Veil avait fait savoir qu’il était pour elle hors de question que soit respectée le règlement qui veut qu’on ne puisse recevoir le grade de grand officier(2) avant celui d’officier. On ne mélange pas les torchons avec les serviettes. D’où la « mère Veil », comme la surnommait Daniel Raffard de Brienne, tire t’elle tant d’arrogance ? D’avoir mis son nom sur la loi la plus criminelle et la plus barbare de l’époque contemporaine ? On relira avec profit l’article que Daniel Raffard de Brienne lui consacra en 1993.

    1) Une vie, éditions Stock, 2007

    2) C’est à dessein que nous supprimons toute majuscule à académie française comme à légion d’honneur. Les choses en question sont devenues trop banales pour être distinguées.

    Voici l'article en question :

     

    Avortement et démographie

    Nous reprenons ici le titre d’une intervention que nous avions faite à la Mutualité, le 8 octobre 1989, au cours du Congrès organisé par Renaissance Catholique sur le thème « Notre combat pour la vie ». Notre texte fut publié en 1990 dans le n°6 de la présente revue qui ne se voulait encore que bulletin.

    Il nous semble opportun de revenir, brièvement pour le moment, sur ce même sujet. Nous ne voulons certes pas fêter le retour aux affaires, presque à la tête du gouvernement, de cette dame Veil qui nous imposa, avec l’appui déterminant de MM Chirac et Giscard d’Estaing, l’inimaginable légalisation du « crime abominable ». Nous pensons simplement que, si nos technocrates libéraux se montrent peu sensibles aux arguments de la morale (contrairement aux socialistes qui, eux, les inversent), ils peuvent peut-être déplorer les conséquences économiques d’un déclin démographique partiellement imputable à l’avortement.

    L’avortement est d’abord un facteur de chômage et de récession. Prenons des chiffres. Avant la loi Veil, il se pratiquait environ, selon les évaluations les plus sérieuses, 60 000 avortements illégaux par an. On sait que ces avortement clandestins, dont le nombre peut avoir diminué, n’ont pas disparu, alors que la loi Veil leur ajoute officiellement chaque année 180 000 avortements légaux, hypocritement baptisés IVG.

    On a des raisons de croire que toutes les « IVG » ne se trouvent pas recensées, mais nous nous en tiendrons aux chiffres officiels. En restant modeste par souci d’objectivité, on peut évaluer à un minimum de 150 000 le nombre annuel d’enfants tués dans le sein de leurs mères et qui ne l’auraient pas été sans la loi Veil. Il va de soi que ce nombre se trouvera considérablement augmenté par la promotion de la « contraception » abortive et des pesticides humains comme le RU 486. Il faudra bientôt tenir compte aussi, sur le plan démographique, des enfants qui ne seront même pas conçus parce que leurs parents potentiels ont été avortés à partir de 1974.

    Mais restons-en aux 150 000 morts sanglantes supplémentaires annuelles, un nombre sûrement inférieur à la réalité. Cela représente depuis 1974, première année de l’application de la loi (que, pour changer, nous pourrions appeler Chirac ou Giscard), le massacre de près de 3 millions d’enfants. Et de consommateurs. Dont la satisfaction des besoins aurait au moins freiné la récession. On estime que la naissance de 5 ou 6 enfants supplémentaires amène la création d’un emploi : il y aurait donc 5 à 600 000 chômeurs de moins sans la loi Veil-Chirac.

    On a d’autre part constaté que la majorité des avortées sont des femmes mariées, désireuses de limiter le nombre de leurs enfants et de conserver leur travail : d’ailleurs, si 70% des mères d’un enfant travaillent hors de chez elles, ce pourcentage tombe à 20% pour celles de trois enfants.

    Sans la loi Veil-Giscard, les mères de famille auraient libéré leurs emplois au profit d’au moins 5 ou 600 000 autres chômeurs, sans doute même davantage. On aurait même pu aller au-delà en encourageant la natalité par de substantielles allocations familiales qu’auraient permise la réduction du nombre des bénéficiaires d’indemnités de chômage. On peut dire que les allocations familiales sont, contrairement aux indemnités de chômage, productives de richesse. Nous ajouterions bien que l’on travaillerait, ce faisant, à la restauration de la famille et donc de la société, mais cette réflexion, qui irriterait les doctrinaires de gauche, n’intéresserait pas les technocrates de « droite ».

    Ce qui peut les intéresser en revanche, c’est de constater le terrible vieillissement de la population dû à l’insuffisance des naissances. Aux chômeurs s’ajoute un nombre croissant de retraités pour un nombre déclinant de cotisants.

    La situation ne tardera pas à devenir dramatique. Nous l’avions déjà expliqué en octobre 1989. Le docteur Tremblay a particulièrement bien étudié ce problème et montré, par exemple, que le nombre de personnes de plus de 60 ans va doubler dans les quarante prochaines années pour atteindre les 20 millions alors que le nombre, en croissance, des chômeurs dépasse déjà les 5 millions pour environs 22 millions de travailleurs cotisants (il est évident que DRD fait ici allusion au nombre de chômeurs réel et de salariés en sous-activité et non aux chiffres officiels du chômage. NDLR).

    Mais, il y à pire. Un pire qui peut inquiéter une partie des élus de « droite » : le Français de souche est une espèce en voie de disparition. On sait que pour qu’une population se renouvelle, simplement, sans croissance, chaque femme doit donner en moyenne le jour à 2,1 enfants. Or, depuis des années, le taux de fécondité des Françaises tourne autour de 1,6 ou 1,7 enfants. Il faut remarquer que parmi ces Françaises figure un nombre sans cesse plus élevé de mères d’ethnies et de civilisations extérieures : des récentes naturalisées et des femmes nées en France de parents étrangers.

    Si l’on tient compte de ces facteurs, on peut estimer raisonnablement que la population française de souche diminue d’au moins 300 000 personnes par an. La loi Veil a évidemment une responsabilité directe majeure dans ce déclin : les chiffres le prouvent. Son rôle indirect peut-être plus important encore : la législation du meurtre des enfants crée un climat délétère où se dissolvent les valeurs morales, fondements de la famille et de la société et facteurs de natalité. I

    ll faut ajouter que le vide laissé par la disparition des Français se trouve comblé, et au-delà, par une immigration désordonnée qui, favorisée pour des motifs financiers par la « droite » libérale, s’est trouvée accrue pour des raisons idéologiques par la gauche socialiste. L’invasion est telle que l’on ne connaît même plus, à 2 ou 3 millions près, le nombre des immigrés.

    De plus, une autre source d’immigration est encore plus productive : celle du ventre, puisque tout enfant né en France, serait-ce le bébé vert d’une Martienne en panne d’OVNI, est déclaré Français dès lors qu’il remplit quelques conditions de résidence (comme si le lapin né dans un poulailler devenait poulet). Or les femmes immigrées ont un taux de fécondité deux fois, et même trois pour les Maghrébines, plus élevé que celui des Françaises. On voit là que « Notre combat pour la vie », c’est aussi notre combat pour la survie de la France et des Français.

    Daniel Raffard de Brienne

    (Renaissance Catholique n° 24, mai-juin 1993)

  • Meilleurs voeux pour 2009

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    A toutes et tous, visiteurs réguliers ou occasionnels de ce blog, à vos familles et proches,nous adressons nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année.