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Le dimanche 2 décembre 2007 se tenait dans le magnifique cadre de Grand' Maisons, à Villepreux dans les Yvelines, la 16e Fête du Livre de Renaissance Catholique. Ce fut, comme chaque année, l'occasion pour une centaine d'auteurs de dédicacer leurs ouvrages à un public chaque année plus nombreux. Plus de 5 000 titres exposés contribuaient à faire de cette journée un moment précieux d'intelligence française.
Un hommage fut rendu à Daniel Raffard de Brienne, ex-président de Renaissance Catholique, sous forme d'une grande et poignante photographie ornant le stand de son fils Arnaud, le représentant au cours de l'une des centaines de conférences qu'il donna sur le Linceul de Turin.
Cette journée fut l'occasion de croiser et discuter avec nombre de ses amis, collaborateurs et relations qu'il tissa au cours de sa longue carrière de militant. C'est toujours avec émotion que l'on entend se succèder anecdotes, témoignages touchants et souvenirs pleins d'affection et d'amitié.
Citer quelques-uns des contacts que nous eumes au cours de cette journée serait déplacé pour ceux que nous pourrions oublier, aussi ne parlerons-nous que de Monique Le Minor qui illustra avec tant de bonheur son petit livre, destiné à la jeunesse, Une merveilleuse aventure, Le Saint Suaire. Cette dessinatrice de grand talent nous rappela le petit clin d'oeil qu'elle s'était plue à faire en dessinant Daniel Raffard de Brienne parmi les savants se penchant sur le Saint Suaire (page 95). Quelle ne fut pas la surprise de ses petits-enfants quand, en lisant l'ouvrage, ils découvrirent leur grand-père sur l'illustration. Bien entendu, toujours un peu taquin, Daniel Raffard de Brienne s'était bien garder de le leur dire.
Monique Le Minor rappela aussi le projet, hélas non abouti, de conter l'histoire du Linceul de Turin dans une bande dessinée dont Daniel Raffard de Brienne aurait écrit le texte. Le projet était bien avancé mais des considérations éditoriales, sans doute, ne lui permirent pas de voir le jour.
Chaque année, au mois de décembre, depuis seize années se tient cette belle manifestation d'amitiés et de culture et nous ne pouvons que conseiller à nos lecteurs de prévoir de s'y rendre l'an prochain.
Alain Sanders rend, dans le quotidien Présent du jeudi 22 novembre, un hommage appuyé à Daniel Raffard de Brienne qu'il a particulièrement bien connu et souvent côtoyé en diverses occasions et manifestations.
Hommage à Daniel Raffard de Brienne
La parution, aux éditions Via Romana, du livre posthume de Daniel Raffard de Brienne, L'Islam et les femmes, est l'occasion de rendre hommage à ce grand monsieur qui nous aura, lui aussi, comme Georges-Paul Wagner, A.D.G., Serge de Beketch, Pierre Pujo, quitté trop tôt.
Une fois par mois, nous déjeunions au Buffalo Grill de la gare du Nord avec Daniel Raffard de Brienne qui arrivait de Lille. "Je me sers du train, quand il n'est pas en grève, comme d'un autobus", disait-il. J'allais le cueillir à la descente du train et nous nous rendions au restaurant, échangions déjà quelques réflexions immortelles sur les hommes et le temps qui passe... Au Buffalo Grill, où il avait ses habitudes, je prenais un bourbon - "Vos manies américaines", remarquait-il - et lui un scotch : "Je n'ai pas un goût immodéré pour les Britanniques, mais le scotch, c'est écossais." Et je garde précieusement une fiasque de poche qu'il m'avait offerte un jour que nous signions de conserve au Salon du Livre de l'Histoire.
Daniel Raffard de Brienne, personnage par ailleurs très sérieux quand il s'agissait de traiter de choses sérieuses ( et on lui doit, aux éditions de l'Atelier Fol'Fer, deux ouvrages qui font autorité : La Désinformation autour de Jésus et Marie, où il balaie Duquesne, et La Désinformation autour des origines de l'homme, où il renvoie Coppens and Co dans leurs buts), n'aimait rien tant que parler de choses drôles : "Il n'y à rien de pire que les gens qui se prennent au sérieux. Les saints tristes sont de tristes saints."
Des projets, il en avait encore pour des lustres. La maladie, puis la mort, en ont décidé autrement. Mais même après les sérieuses alertes qui allaient finir par l'emporter, il descendait encore de Lille pour partager le sel, le pain et le vin.
Président de l'association des Ecrivains catholiques, Daniel Raffard de Brienne nous a donc laissé un dernier petit livre, l'Islam et les femmes, que l'on peut lire comme son dernier message et un formidabla avertissement : "Jamais le droit des femmes et leur dignité n'a tant préoccupé nos contemporains. Pourtant, la mondialisation, le terrorisme et l'émergence de l'intolérance islamiste mettent en relief les injustices et les crimes qui frappent nombre d'entre elles dans le monde."
Il y à de nombreux - et très imposants - ouvrages sur la manière dont l'Islam traite les femmes. A commencer par Du voile, de l'antiquité à l'islam (Editions de Paris) de Jacqueline Genot-Bismuth et Chiheb Dghim. Mais en quelques pages, Raffard de Brienne dit l'essentiel : oui, l'islam prône la discrimination sexuelle ; oui, l'islam réduit le statut des femmes à celui de mineures à vie ; oui, l'islam réprime par la violence l'insoumission aux hommes ; oui, l'islam pratique la spoliation partielle de l'héritage des femmes ; etc.
Adieu, monsieur, nous vous aimions.
Alain Sanders
Une dédicace demeure l'acte personnel d'un auteur envers son lecteur. Toutefois, le décès de Serge de Beketch me donne la triste occasion de publier la très belle dédicace qu'il m'a faite, à l'occasion de la fête de la Courtoisie, à Paris le dimanche 13 mai 2007, pour son dernier ouvrage, Le catalogue des nuisibles :
"Pour Arnaud Raffard de Brienne qui a la chance d'avoir à domicile un autre épingleur de nuisibles, bien plus talentueux. Très amicalement" Serge de Beketch
Ce magnifique hommage à Daniel Raffard de Brienne témoigne en même temps de la grande modestie du si talentueux écrivain-journaliste et polémiste.
Le catalogue des nuisibles est un véritable régal qui mérite de figurer dans tous les bonnes bibliothèques.
Nous apprenons avec beaucoup de tristesse que le journaliste Serge de Beketch nous a quitté la nuit dernière, le 7 octobre, victime des suites d'une longue maladie qu'il assumait avec beaucoup de courage et de lucidité.
Serge de Beketch s'en est donc allé rejoindre, son ami Daniel Raffard de Brienne, décédé trois mois jour pour jour auparavant, pour lequel il avait rédigé un émouvant témoignage (publié sur ce blog) dans le Libre Journal qu'il avait fondé et dirigeait. Il dirigeait aussi une émission du même nom sur Radio Courtoisie dont il était l'un des principaux animateurs.
Journaliste de talent et fin polémiste, Serge de Beketch était de la race précieuse et rare de ceux qui, avec honneur et fidélité, défendent jusqu'au bout les causes qu'ils ont épousées, au mépris de la pseudo bienséance des carpettes, des conventions préfabriquées et bien entendu des avantages matériels de tous ordres.
C'était, un anticonformiste, un vrai, intransigeant sur la liberté d'expression. Il fut, au sens le plus élevé, un homme libre. Et ils sont rares.
Nous assurons son épouse Danièle, ses enfants et ses proches de nos condoléances les plus sincères.
Ce dimanche, 9 septembre, Didier Rochard recevra Marie Attali, spécialiste de l'islam et Arnaud Raffard de Brienne, pour présenter le dernier livre de Daniel Raffard de Brienne, publié à titre posthume : "L'islam et les femmes".
L'émission se déroulera de 18h00 à 19h30 sur Radio Courtoisie : http://www.radiocourtoisie.net/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_raffard_de_brienne