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  • Marche pour la Vie, le 11 octobre 2008 à Paris

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    Marche pour la Vie

    samedi 11 octobre 2008 à Paris

    La 18e Marche pour la Vie et contre la culture de mort, organisée par Renaissance Catholique, aura lieu le samedi 11 octobre 2008, de Notre-Dame des Victoires au Sacré-Cœur de Montmartre.

    Contre la culture de mort, pour la culture de Vie, cette Marche aux flambeaux est essentiellement une marche de prière, ouverte à tous ceux qui œuvrent pour le respect de la vie et de la dignité de la personne. Elle se déroule à un rythme permettant à tous d’y participer. Dans la fidélité à l’enseignement de l’Ėglise et encouragés par le pape Benoît XVI : « Non seulement l’autorisation d’interrompre les grossesses n’a pas résolu les problèmes touchant de nombreuses femmes et familles, mais elle a aussi infligé de nouvelles blessures à nos sociétés » (12 mai 2008), manifestons notre opposition à la loi sur l’avortement. Nous croyons à la force de la prière et du témoignage public.

    Renaissance catholique

     

    C'est en 1991 qu'eut lieu la première Marche pour la Vie, à l'organisation de laquelle Daniel Raffard de Brienne s'associa pleinement et c'est avec nostalgie que l'on relit les impressions qu'il en livre dans Droit vers l'azur, le recueil de ses souvenirs.

    "...notre bureau (de Renaissance catholique, NDLR) organise pour le 20 octobre une première Marche pour la Vie. Cette première marche a un curieux caractère hybride. Elle commence par un pélerinage à pied de Versailles au Bois-de-Boulogne, où, j'attends paisiblement les marcheurs. Messe dans le bois, puis l'on déploie les banderoles pour une manifestation contre l'avortement qui aboutit à Montmartre. Le Sacré Coeur nous est fermé cette année-là et nous donnons un salut du Saint Sacrement devant la basilique. Nous sommes quelques centaines, mais cela suffit à inquiéter les médias défenseurs de l'avortement. Cette année-là ou peut-être plutôt la suivante, des vues de la messe et de la marche illustreront une émission de France 2 dirigée contre les adversaires de l'avortement". (Droit vers l'azur, p. 277)

  • Lire sous les palmiers

    annebrassikp5.pngLe samedi 27 septembre, de 11 h à 18 h, à Hyères (Var) Anne Brassié vous invite à venir « Lire sous les palmiers ».

    Dans un très joli parc, à l’ombre des palmiers, des auteurs varois ou non dédicaceront leurs livres. Parmi eux : Ghislain de Diesbach, Pierre Moustier, Jacqueline Dauxois, Reynald Seicher, Jean-Paul Angelelli, Philippe Lamarque, Pascal Bernardin, Laurent Lagartempe, Annie Laurent, Arnaud Raffard de Brienne, Gilles de Becdelièvre, Elisabeth Cazenave, Emmanuel Prévost, Philippe Chesnay, Jacques Perrin, Anne Marie Chaix…

    Adresse : 3 rue Séré de Rivière, 83400 Hyères

    Entrée gratuite. Pique-nique tiré du sac. Apportez votre pliant. Possibilité de réserver son repas (chile con carne, fromage, dessert, vin à volonté,digestif), chèque de 23€ à l’ordre d’Yves Bourdon. Tél. : 06 11 50 11 55

  • Saint-Siège : entretien avec Mgr Burke

    L'article suivant paru, dans Correspondance européenne du mois de septembre, nous a paru particulièrement important, aussi le reproduisons-nous dans son intégralité :

    Entretien avec Mgr Burke

    Dans son numéro 37 (août-septembre 2008), le mensuel italien “Radici Cristiane” a publié un important entretien avec S. Exc. Mgr Raymond L. Burke, sur le thème de l’Eucharistie. Mgr Raymond Leo Burke, archevêque de Saint Louis (USA), a récemment été appelé à Rome par le Saint-Père en qualité de nouveau Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique. Nous rapportons ci-dessous quelques extraits de l’entretien en question :

    Q.: Excellence, il semble que prévale aujourd’hui une vision laxiste quant à la réception de l’Eucharistie. Pourquoi ? Croyez-vous que cela influence les fidèles dans leur manière de vivre en tant que catholiques ?

    R.: L’une des raisons pour lesquelles je crois que ce laxisme s’est développé est le manque d’attention accordée à l’importance de la dévotion eucharistique, en particulier par le biais du culte rendu au Très Saint Sacrement dans le cadre de processions, des bénédictions du Très Saint Sacrement, au travers de l’allongement des temps d’adoration solennelle et de la dévotion des 40 heures. Sans la dévotion au Très Saint Sacrement, les personnes perdent rapidement la foi eucharistique. Nous savons qu’il existe un pourcentage élevé de catholiques qui ne croient pas en la présence du corps et du sang du Christ sous les espèces eucharistiques. Nous savons en outre qu’il existe un pourcentage alarmant de catholiques qui ne participent pas à la Messe dominicale.

    Un autre aspect est la perte du sens de liaison entre le sacrement de l’Eucharistie et celui de la Pénitence. Peut-être par le passé a-t-on exagéré au point que les personnes pouvaient croire qu’elles devaient se confesser avant chaque communion. Mais désormais, les personnes vont régulièrement communier et ne se confessent peut-être jamais, ou rarement. Ce qui s’est perdu c’est le sens de notre indignité et du besoin de confesser ses péchés et de faire pénitence afin de recevoir dignement la Sainte Eucharistie.

    Il faut ajouter à cela ce qui s’est développé à partir de la sphère civile, à savoir l’idée selon laquelle recevoir l’Eucharistie constituerait un droit. C’est-à-dire que comme catholiques, nous aurions le droit de recevoir l’Eucharistie. Il est vrai qu’une fois baptisés et ayant atteint l’âge de raison, nous devrions être préparés à recevoir la Sainte Communion et, si nous sommes bien disposés, nous devons la recevoir fréquemment. Mais, dans le même temps, nous ne pouvons jamais prétendre avoir un droit à recevoir l’Eucharistie.

    Q : Il existe des lois de l’Eglise faites pour empêcher des conduites inadaptées de la part des fidèles pour le bien de la communauté. Pourriez-vous les commenter et nous expliquer jusqu’à quel point l’Eglise et la hiérarchie ont le devoir d’intervenir pour expliquer et corriger ?

    R : Vis-à-vis de l’Eucharistie, par exemple, il existe deux canons en particulier qui sont relatifs à la digne réception du sacrement. Ils ont pour but deux biens. L’un d’entre eux est celui de la personne elle-même parce que recevoir de manière indigne le Corps et le Sang du Christ est un sacrilège. Si cette réception a lieu de manière délibérée alors que la personne est en état de péché mortel, il s’agit d’un sacrilège. Donc, pour le bien même de la personne en question, l’Eglise se doit de nous instruire en disant que chaque fois que nous recevons l’Eucharistie, nous devons au préalable examiner notre conscience.

    Si nous avons un péché mortel sur la conscience, nous devons d’abord nous confesser de ce péché et recevoir l’absolution et, seulement ensuite, nous approcher du sacrement eucharistique. Bien souvent, nos péchés graves sont cachés et connus seulement de nous-mêmes et peut-être de rares autres. Dans ce cas, nous devons nous-mêmes contrôler la situation et être capables de ne pas recevoir la Communion.

     Mais il existe d’autres cas, dans lesquels des personnes commettent des péchés graves de manière délibérée et ce sont des cas publics, comme celui d’un fonctionnaire qui, en connaissance de cause et de manière volontaire, soutient des actions contraires à la loi morale divine et éternelle. Par exemple, il appuie publiquement l’avortement volontaire qui comporte la suppression de vies humaines innocentes et sans défense. Une personne qui commet un péché de cette manière doit être admonestée publiquement de manière à ce qu’elle ne reçoive pas la Communion tant qu’elle n’aura pas réformé sa vie. Si une personne admonestée de la sorte persiste dans un péché mortel public et s’approche pour recevoir la Communion, le ministre de l’Eucharistie est dans l’obligation de la lui refuser. Pourquoi ? Tout d’abord en vue du salut de la personne elle-même, c’est-à-dire pour l’empêcher de commettre un sacrilège. Mais également pour le salut de toute l’Eglise, pour empêcher un scandale de deux façons. Premièrement, un scandale concernant ce que doit être notre disposition pour recevoir la Sainte Communion. En d’autres termes, il faut éviter que les personnes puissent penser qu’il est possible d’être en état de péché mortel et de s’approcher de l’Eucharistie.

    Deuxièmement, pourrait se déclencher une autre forme de scandale consistant à induire les personnes à penser que l’acte public que cette personne pose, alors que tous jusqu’alors la pensait un péché sérieux, ne doit pas l’être tant que cela puisque l’Eglise permet à la personne en question de recevoir la Communion. Si nous nous trouvons face à une personne publique qui soutient ouvertement et de manière délibérée les idées avortistes et qui reçoit l’Eucharistie, que finiront par penser les personnes communes ? Elles peuvent être portées à croire qu’il est correct d’une certaine manière de supprimer une vie innocente dans le sein maternel.

    (CE 188/02 du 10 septembre 2008)

  • Pourquoi Arte a peur du Linceul de Turin ?

    En 2003, une émission fut très regardée sur Arte, au point d’être deux fois diffusée, parce qu’annoncée sur Léonard de Vinci : elle tentait de nous persuader que le génial Florentin fut l’auteur de la toile qui est à Turin : ce fut si gros, si absurde et si manifestement sans le moindre élément susceptible d’étayer si peu que ce soit la thèse, qu’elle a été enterrée dès que le film fut oublié.

    Le dimanche de l’Épiphanie 2008, Arte a récidivé avec une émission qui n’a servi qu’à embrouiller un peu plus le spectateur ; une émission où l’on n’a rien appris sinon à opposer des romans de second ordre à des faits établis ; des erreurs grossières y ont été commises, démontrant qu’on ne possédait pas le dossier dans sa complexité ; une émission présentant quelques éléments en vrai rapport avec le sujet sur cet écran - le codex de Pray, le beau et important travail d’Aldo Guerreschi sur les auréoles d’eau - mais, et c’est scandaleux, l’essentiel a été passé sous silence.

    Ainsi fut-il affirmé péremptoirement qu’on ne savait rien de ce document avant l’année 1359, date de son apparition à Lirey, près de Troyes en Champagne. Je donne des conférences sur ce sujet précisément, et ce qui se passe avant cette année-là me tient pendant une heure... Le cher Yan Wilson, auquel on permit de dire quelques mots, lui qui est l’un des meilleurs spécialistes de l’histoire sindonienne, a dû en rester stupéfait.

    Un certain Karsten prétendit, sans le moindre élément historique susceptible de rendre crédible son roman, que le Linceul est « la preuve que Jésus n’est pas mort sur la Croix » ; il évoque, tel un nécromant inspiré par je ne sais quel démon, un complot de Joseph d’Arimathie pour empêcher son ami de mourir. Il le fait anesthésier puis « recouvrir » d’un linceul - mais non « envelopper » car il ne fallait pas que l’image soit déformée, comme si l’on avait eu l’habitude à cette époque-là de fabriquer de telles images, dont hormis celle du Linceul nous ne possédons aucune autre, à part l’image de saint Charbel Maklouf et d’une dame chrétienne du Fayoum !

    Jésus est alors « vu » par notre homme s’échappant quelques vingt-quatre heures plus tard de ce linge : le fabulateur ne s’est même pas rendu compte qu’il disait une énormité, une sottise qui le condamne : les images sanguines, intouchées, interdisent absolument ce genre d’événement. Oui, le sang, que certains ont allègrement nié être du sang alors que de multiples analyses parfaitement menées indiquent qu’il s’agit de sang humain du groupe AB, le sang sur le Linceul présente un aspect radicalement impossible : il est intact, rien n’a posé sur lui alors pourtant que le Linceul a enserré ce corps. L’unique intervenant qui a parlé de la « dématérialisation » la traite comme une hypothèse absurde, alors qu’en 1993 des scientifiques de cinquante pays différents - excusez du peu - l’ont déclarée « seule explication possible » de ce « fait », qui est un fait objectif, quoique l’on ne puisse le qualifier de scientifique puisque l’on n’a jamais observé ni reproduit de dématérialisation : comment nier ce qui se montre ? Si Jésus vivant, hypothèse absurde et folle, était sorti de ce drap, les taches de sang auraient présenté l’aspect de sang arraché, ou de pansement. Et cela n’aurait pas pu être autrement, que l’on soit ou non partisan de l’authenticité. L’honneur du scientifique est là : reconnaître ce qui est, même ce qu’il ne comprend pas !

    On a soigneusement évité de dire que la couleur qui fait surgir l’image, extrêmement superficielle, correspond à une photogravure : là où l’image est foncée, il y a beaucoup de fibrilles touchées, là où l’image est claire, il y en a beaucoup moins.

    Carbone 14

    Le cas du carbone 14 a été évoqué, mais ce qui prouve qu’il n’est pas crédible n’est pas l’espèce de roman policier que l’on fait à son sujet quoique pas tout à fait invraisemblable : l’un des principaux arguments fut juste nommé pour être aussitôt, mais sans explication, déclaré absurde : or il ne l’est pas, c’est même un fait nouveau, qui était inconnu des carbonistes eux-mêmes. Il s’agit du film d’origine bactérienne qualifiée de bio-plastique par son découvreur, l’États-unien Leonço Garcia Valdès - ce fut en 1996 -, à cause de la toujours actuelle impossibilité de le nettoyer. Or ce film, trouvé sur des objets mayas que le C14 rajeunissaient de six siècles - ce qui était impossible - le fut également sur le Linceul comme sur bien d’autres étoffes par la suite, au point de mobiliser aujourd’hui divers biologistes - à l’Institut catholique d’Angers par exemple - en vue de trouver le moyen de l’éliminer. Étrange omission, n’est-il pas ?

    Quant à la vaniline absente là où est l’image alors qu’elle est présente là où furent pris les échantillons pour le C14, on joua les innocents qui ne savent rien. Mais la vaniline disparaissant sur 1300 ans, on peut affirmer que l’analyse faite par Rogers en 2002 prouve que le Linceul est au moins d’avant le 8e siècle... et que les échantillons ne sont pas représentatifs de l’essentiel du document. Certes, il fut question de la couture typique du 1ier siècle, sans ses rendre apparemment compte qu’à elle seule elle oblige à rendre le Linceul au premier siècle.

    L’ensemble de ces éléments indique qu’il serait aujourd’hui totalement absurde à la fois de continuer à idolâtrer la datation de 1988 comme de demander une nouvelle analyse. Karsten, encore lui, trouve étrange, mais il n’est pas le premier, que Jésus soit mort si rapidement alors que « d’autres crucifiés sont restés vivants jusqu’à cinq jours ». Mais ceux-là avaient-il subi l’hémathidrose totale de Gethsémani, soit le « symptôme d’une souffrance absolument intolérable », ni l’hallucinant interrogatoire qui s’est déroulé du jeudi soir au vendredi matin dans un tourbillon d’allées et venues où les gardes ne le ménageaient guère, ni l’impensable flagellation, fort mal décrite dans l’émission où l’on parle de trente-neuf coups alors qu’un coup à cette époque ne représentait que celui donné par une lanière du flagrum romain, ce qui fait deux coups à chaque application du fouet, renouvelée au moins soixante fois ? L’hémathidrose aurait pu à elle seul être une cause de mort ; la flagellation elle aussi : mais la perte de sang cumulée - sans doute plus que la moitié du sang disponible - condamnait de toute façon Jésus à mort parce que les reins ne pouvaient qu’être arrêtés afin d’orienter la circulation vers le cerveau.

    Ne pas tenir compte de tous ces faits pour continuer à favoriser la thèse du faussaire médiéval est insultant pour l’intelligence et la vérité.

    Gâchis obstiné

    Il est vrai que ce doit être une émission venue des États-Unis : tous les intervenants sont anglophones. Si la recherche sindonienne n’était là-bas que de cette médiocrité, ce serait consternant. Mais elle ne l’est pas, les Jackson, Adler, Stevenson et autres Rogers en témoignent amplement, même si on ne les a pas nommés. Était présent l’un des membres de leur équipe de 78 dont hélas j’ai oublié de noter le nom : il fut le seul à dire d’excellentes choses, avec Y. Wilson, mais il n’eut que la portion congrue.

    On peut parler de gâchis, et de gâchis obstiné. Les habitués d’Arte ont droit à une information qui ne les bafoue pas, qui ne les prend pas pour des imbéciles, qu’ils soient chrétiens ou non. Quand on aborde un sujet aussi complexe et extraordinaire, on peut également se passer d’évoquer un certain nombre de ridicules fantaisistes qui se prennent pour de petits génies.

    De tout cela surgit nécessairement une question curieuse : qu’est-ce qui fait si peur dans le Linceul aux dirigeants d’Arte ? Il ne les obligera pas à s’agenouiller et à croire en Jésus le Ressuscité : il s’agit de tout autre chose. À moins qu’ils aient pour leurs spectateurs des attentions que l’on attendrait plutôt comme venant de la rue Cadet.

    Découverte Ah ! il n’existe aucune divergences entre le Linceul et le texte évangélique, mais on découvre vingt-six points de correspondances : deux fois plus qu’il n’en faut pour être absolument certain qu’il ne peut pas être celui d’un autre. Elles sont toutes très intéressantes, parfois stupéfiantes ; je ne donne ici que celle que j’ai découverte récemment, et qui concerne le trou dans la barbe de Jésus.

    Les Grecs, qui observaient cette image très légère, en avaient déduit que Jésus portait une barbe à deux pointes. Mais le vide qui se voit n’est pas au centre de cette barbe, il a une forme de trou et ne présente donc pas l’aspect angulaire qui devrait être le sien s’il s’agissait d’une barbe bifide : en revanche, il correspond parfaitement à l’habitude des membres du Sanhédrin qui était d’arracher un morceau de la barbe de ceux qu’ils condamnaient pour blasphème, condamnation pour laquelle Jésus mourut.

    Article du Père Xavier, publié le 13 février 2008 sur Centre Aigle