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Datation du Linceul de Turin : les masques tombent

367826901.jpgLe directeur de l'Institut de l'accélérateur radiocarbone d'Oxford vient de déclarer qu'il s'est peut-être trompé en affirmant, suite à la datation de 2005, que le Saint Suaire ne  datait que de 1260 à 1390 après Jésus-Christ.

En, effet, Christopher Bronk Ramsey, c'est son nom, vient de reconnaitre, au micro de la BBC qu'il s'était peut-être trompé en datant le Saint Suaire de 1260 à 1390, information à l'époque relayée avec force battage, dans le monde entier. Ce semblait être la victoire définitive des opposants à l'authenticité du Saint Suaire, de tous ceux que dérange la Sainte relique. Dans les loges comme dans les milieux libres-penseurs, on jubilait : ainsi, le fameux Linceul de Turin n'était qu'un faux fabriqué au Moyen-Age...

De nombreux spécialiste contestèrent néanmoins la fiabilité des examens menés en dépit de tout protocole sérieux. Nous faisons court mais il est piquant d'entendre Christopher Bronk Ramsey, savant de renommée internationale, reconnaitre que l'échantillon analysé était "issu d'un racommodage qui aurait été effectué après le XIIIe siècle". Extraordinaire, non ? Ce racommodage était connu de tous les spécialistes et parfaitement visible et même grossièrement visible à l'oeil nu. Il était impossible de ne pas voir que les prélévements portaient en partie sur des pièces rapportées. Le célèbre institut d'Oxford ne l'avait apparemment pas remarqué...

Mieux encore, alors que les laboratoires d'Oxford, de Zurich et de Tucon (USA) concluaient en 2005 (date de la datation au C14) à un faux, Ramsey vient de déclarer, en janvier 2008, à la BBC : "Il est possible que nous nous soyons trompés." Il développe en expliquant que la méthode du C14 ne serait pas applicable au Linceul de Turin en raison des circonstances très mouvementées de son voyage à travers les siècles et les pays qui en ont modifié les caractéristiques chimiques et autres. Découverte tardive mais mieux vaut tard que jamais.

Ce n'est malheureusement pas tout, Daniel Raffard de Brienne mentionnait toujours dans ses conférences pas moins de treize irrégularités dans la conduite de l'expertise dont chacune suffisait à rendre invalide le test. Dans son ouvrage La désinformation autour du Linceul de Turin, il démonte point par point l'ensemble des négligences, c'est un euphémisme, ayant abouti à déclarer faux le Saint Suaire.

La question sans réponse aujourd'hui, c'est : pourquoi ces aveux aujourd'hui ? La crainte d'une contre-expertise menée selon un protocole rigoureux qui leur ferait perdre la face ?

Daniel Raffard de Brienne affirmait régulièrement que peu importe les résultats des tests selon la méthode du C14 puisqu'il existe suffisamment d'autres preuves rigoureusement scientifiques attestant de l'authenticité du Linceul de Turin. Le résultat négatif de la méthode C14 ne les remettait pas en cause et ne changeait donc strictement rien au problème. Mais que les auteurs mêmes de ces tests reviennent sur leurs affirmations est quand même une excellente nouvelle.

La désinformation autour du Linceul de Turin

Commentaires

  • Je n'avais jamais douté de son authenticité.

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