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  • Bref examen critique du nouvel Ordo Missae

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    Brève histoire de la messe catholique

    C’est au cours d’un repas, la Cène, que le Christ institua ce que nous appelons la messe. C’est sous les espèces de base de la nourriture, le pain et le vin, qu’il se sacrifia en préparation du sacrifice de la Croix.

    Nous allons voir qu’un ambiguïté sera créée beaucoup plus tard au sujet de la définition et de la nature de la messe. Certains prendront la circonstance accessoire pour l’événement principal et retiendront la Cène à la place du sacrifice.

    Or, si la Cène n’était que l’occasion de l’institution de la messe,le pain et le vin constituaient le signe visible du sacrement de l’Eucharistie, un signe visible comme en possèdent tous les sacrements.

    Il est remarquable de constater que l’enseignement du Christ part toujours d’éléments temporels pour se mettre à la portée de nos âmes qui, bien que spirituelles, n’appréhendent le surnaturel qu’à travers le naturel.

    De même, beaucoup de miracles du Christ reposent sur une base matérielle inutile en elle-même. Par exemple, le Christ n’avait pas besoin de boue pour guérir l’aveugle, ni de quelques pains d’un petit garçon pour nourrir une foule. Il n’avait pas davantage besoin de faire verser de l’eau dans les jarres de Cana pour les remplir de vin. Non plus que de faire ouvrir le tombeau et délier les linges funéraires pour ressusciter Lazare.

    Tout cela montre la délicate attention du Christ et son désir de ne pas forcer la liberté de l’homme. Les miracles convainquent les gens de bonne foi ; les signes sensibles les confortent tout en laissant aux gens de mauvaise foi le prétexte de nier les miracles.

    Ainsi en est-il pour le plus grand des miracles, le seul nécessaire : la Résurrection. Là, pas de ces jaillissements merveilleux et triomphaux comme en auraient inventé des mythologies. Le Christ ressuscité a simplement disparu du tombeau ; sans même déranger le linceul, mais en laissant un signe : sa propre empreinte qu’aucune science ne peut expliquer. Et seule la parole de ceux qui, pendant quarante jours, auront côtoyé le Ressuscité avant de le voir monter au Ciel témoignera de l’événement fondateur de notre Foi.

    Pour en revenir aux signes de l’eucharistie, on doit remarquer que la transformation du pain et du vin en corps et sang du Christ n’est pas un miracle puisqu’elle ne force pas les lois de la nature. Elle est un mystère.

    On prétend parfois, pour soutenir la thèse selon laquelle le repas-Cène constitue l’essentiel de la messe, que les premiers chrétiens faisaient précéder la communion d’un véritable repas, les agapes. Il est certain que les tout premiers chrétiens reconstituaient la Cène dans des repas amicaux (agapê signifie amour). Mais saint Paul en dénonça rapidement les abus et, dès le IIe siècle, les agapes vespérales étaient disjointes de ce qui deviendra la messe et étaient célébrées le matin. Des agapes finalement interdites en 397, il ne restera que l’usage du pain bénit.

    Quoi qu’il en fût, les premiers chrétiens célébraient, disaient-ils, les « mystères » (et non la Cène). Les prières fondamentales de la consécration sont connues par le Nouveau Testament. Dès la fin du Ier siècle, le Didachê y ajoute d’autres prières.

    Divers rites, occidentaux et orientaux, s’élaborent, enrichissant la liturgie autour des parties essentielles qui expriment le sacrifice.

    On trouve des traces de canon romain dès le IIe siècle. L’essentiel en est déjà constitué au Ive siècle et reçoit quelques additions au Ve. Apparaît à cette époque une tendance à l’unification des rites ayant cours en Occident sur le seul modèle romain. Grégoire le Grand, pape de 590 à 604, perfectionne de nombreux points de la liturgie romaine. Il introduit, par exemple, la façon de chanter le Kyrie, impose l’Alléluia en dehors du temps pascal ou déplace le Pater à la fin du canon. Il rédige le sacramentaire, ancêtre du missel, où il conjugue temporal et sanctoral et règle le chant liturgique.

    La messe dite de saint Pie V n’est autre que le rite romain, tel qu’on le trouve à peu près à cette époque. Les prières de l’offertoire, qui remontent au VIIe ou au VIIIe siècle, seront adoptées par Rome au XIe siècle. Au Moyen Age, le culte très vif des espèces consacrées fera ajouter le rite de l’élévation pour permettre aux fidèles de mieux adorer les éléments du sacrifice.

    On voit ainsi que la notion de messe-sacrifice est bien implantée et répandue dans l’Eglise dès le début du christianisme.

    Le développement de la liturgie rencontre assez vite quelques obstacles. Dès le Ive siècle, un certain Vigilance s’oppose au triomphalisme et veut revenir à la simplicité primitive : c’est un discours qui reviendra beaucoup plus tard ! Comme le remarquait en d’autres termes Pascal, les prétendus retours aux sources servent de prétexte aux révolutions destructrices.

    De leur côté, à l’époque de Vigilance, les Ariens, qui nient la divinité du Christ, instituent la communion debout et dans la main, réduisant ainsi les marques de respect. Comme pour la plupart des hérétiques, leurs écrits manquent de netteté, mais, refusant la divinité du Christ, ils ne devaient pas croire à la transsubstantiation et, pour eux, la messe ne pouvait être qu’un repas en commun, une cène.

    En ce sens, l’arianisme préfigure la Réforme. Le XVIe siècle voit éclore avec la Renaissance un renouveau de la culture gréco-latine dont est issue la civilisation occidentale. Malheureusement, ce renouveau s’inspire d’un humanisme qui n’est rien d’autre qu’une glorification de l’humanité.

    L’homme, devenu adulte (comme nos modernes chrétiens !), entend se libérer des contraintes qui, pense-t-il, brident son développement et s’opposent à son bonheur. Des contraintes civiles : et ce sera à terme la Révolution et ses filles. Des contraintes religieuses : et cela commencera dès le début du XVIe siècle par la Réforme.

    Luther, le premier réformateur, s’en prend à tout ce qui le gêne : la doctrine et surtout la hiérarchie de l’Eglise catholique. Il vise particulièrement la messe, car, dit-il, « c’est sur la messe comme sur un rocher que s’appuie la papauté ».

    Il conserve cependant les apparences de la messe, mais d’une messe vidée de sa substance. Plus de canon, plus de transsubstantiation. Luther admet sous le nom d’impanation, une certaine présence réelle du Christ à l’intérieur des espèces eucharistiques ; Les autres réformateurs réduiront cette présence à une simple présence spirituelle.

    Il n’est plus question de sacrifice. La messe, ou plutôt les offices qui prétendent la remplacer, ne sera plus qu’un pieux repas communautaire limité au partage du pain et du vin et commémorant la Cène. On ne parle plus que de Sainte Cène.

    C’est contre ces graves errements que s’élève le concile de Trente et que le pape saint Pie V unifie et codifie le rite romain de la messe, tout en reconnaissant la légitimité des autres rites anciens.

    Le concile de Trente et saint Pie V, à défaut de ramener au bercail les dissidents égarés dans l’erreur, parviendront par leur action et leur enseignement à maîtriser l’hémorragie. Mais le poison, que l’on décelait déjà au Ive siècle, continue à circuler, étant inhérent à l’orgueil des hommes. La religion de l’homme qui se fait Dieu, ne peut que s’opposer, parfois discrètement au culte du Dieu qui s’est fait homme. Et la messe tournée vers l’homme ne peut que vouloir remplacer la messe tournée vers Dieu.

    Malgré les décisions du concile de Trente et de saint Pie V, on assistera, dès la fin du XVIIe siècle, au moins en France, à une nouvelle dérive, sous l’influence du gallicanisme et surtout du jansénisme qui n’est rien d’autre qu’un semi-protestantisme. Chaque diocèse en vient à concocter son rite. Certains introduisent de nouvelles prières, des lectures supplémentaires, la langue vernaculaire. Ici et là, on remplace l’autel par une table. On conserve le canon romain, presque toujours en latin, mais souvent récité à haute voix. Le respect du saint sacrifice de la messe s’en trouve de nouveau amoindri.

    L’exemple français est suivi en Allemagne et en Italie où le concile de Pistoie, réuni en 1786 et condamné par Rome en 1794, décide d’étendre la concélébration et d’introduire dans la messe la langue vulgaire.

    Au XIXe siècle, tout rentre dans l’ordre, grâce à l’action de Rome et à celle de personnalités comme dom Guéranger, et peut-être aussi grâce à la réaction contre l’esprit révolutionnaire. La messe retrouve pleinement sa définition que donnera saint Pie X dans son Catéchisme : « La sainte messe est le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ, offert sur nos autels dans les espèces du pain et du vin en souvenir du sacrifice de la Croix. »

    A peine le saint pape a-t-il disparue que le Mouvement liturgique commence à déraper vers de vieilles erreurs. Il va vouloir faire passer l’aspect apostolique de la messe avant son aspect cultuel : l’éducation de l’esprit chrétien prendrait le pas sur le culte rendu à Dieu. Une fois de plus, on tend à substituer la dimension horizontale à la dimension verticale.

    Dès les années 1920, Dom Beauduin envisage de faire servir la liturgie au mouvement œcuménique en l’adaptant aux urgences de l’union des Eglises. Il sera condamné par Rome, mais n’en continuera pas moins à travailler dans le même sens avec les dominicains, les pères Chenu, Congar, Roguet.

    Après Pie V et Pie X, Pie XII intervient. Il tente en 1947 de mettre fin à la subversion avec l’encyclique Mediator Dei où on lit par exemple : «Il faut réprouver l’audace tout-à-fait téméraire de ceux qui, de propos délibéré, introduisent de nouvelles coutumes liturgiques ou font revivre des rites périmés ». « Ce serait sortir de la voie droite de vouloir rendre à l’autel sa forme primitive de table, de vouloir supprimer radicalement des couleurs liturgiques le noir », etc. On voit que le pape s’opposait de toute son autorité aux propositions des néoliturges. En vain.

    C’est dans cette ambiance trouble que fut convoqué le concile Vatican II. Là se trouvèrent réunis deux mille évêques dont le nombre faisait de l’assemblée une masse ingérable mais sensible, selon la psychologie des foules, aux manipulations des groupes de pression.

    Le pape Jean XXIII, conscient du danger, avait fait préparer des textes qu’il suffisait à un concile de courte durée d’entériner. Mais, dès le début du concile, une habile manœuvre de quelques évêques qui agissaient de concert fit rejeter en bloc tous ces textes. On assista là à une prise de pouvoir qui rappelait celle des Etats Généraux de 1789 et ce qui s’ensuivit. Il fallut prolonger le concile pour laisser à des commissions le temps d’élaborer de nouveaux textes.

    Une nouvelle commission se trouva donc chargée de préparer une constitution sur la liturgie. Les membres de cette commission tombèrent d’accord pour conserver la messe traditionnelle tout en admettant qu’on lui apportât quelques aménagements.

    Le texte proposé par la commission fut adopté sans difficulté par les pères conciliaires, dont la grande majorité ne soupçonnait pas l’usage de ce qu’on en ferait.

    A l’instar, dans un domaine bien différent, de la trop fameuse loi Veil-Chirac-Giscard, les « réformes » conciliaires commencèrent par le rappel ferme et solennel de la doctrine traditionnelle. Mais les textes entrebâillaient ensuite la porte à de rares exceptions, des « exceptions » qui devinrent rapidement la règle. La communion « dans la main » est typique à ce sujet. Se rangeant à l’avis de nombreux évêques consultés, le texte post-conciliaire promulgué par le Vatican exposait avec force que la traditionnelle communion « sur la langue », dont il détaillait toute la valeur, resterait la loi dans l’Eglise. Il était toutefois admis que, dans les lieux où un « autre usage » s’était introduit (sans légitimité !) on pourrait le conserver. Cette insolite prime à la désobéissance a servi de prétexte au renversement de la loi.

    Au grand étonnement des membres de la commission liturgique du concile, il en sera de même pour la messe.

    Un Consilium fut chargé de l’application de la constitution sur la liturgie. Placé sous la responsabilité du cardinal Lercaro, il était en fait dirigé par le père Bugnini. Le père Bugnini avait été le secrétaire de la commission liturgique préparatoire du concile, mais on l’avait tenu à l’écart de la commission conciliaire, car son travail « n’avait pas été jugé satisfaisant ».

    Ainsi mené par un prêtre sanctionné, et plus tard accusé d’appartenir à la franc-maçonnerie, le groupe de travail comptait parmi ses membres, six pasteurs protestants ainsi appelés à participer à la réforme de la messe catholique ! Il fit expérimenter une « messe normative », c’est-à-dire, au sens propre, destinée à faire des réglages. Le saint sacrifice de la messe était essayé comme un nouveau modèle de voiture.

    Le missel rédigé par le Consilium fut publié le 3 août 1969. Les experts de la commission précédente constatèrent avec stupeur que la nouvelle messe, dite de Paul VI, ne correspondait pas, même sur le plan doctrinal, au résultat de leurs travaux. L’un deux, le cardinal Stickler, a pu écrire : « Le centre essentiel de la messe, qui était précisément l’action sacrificielle elle-même, a été nettement déplacé au profit de la communion dans la mesure où tout le sacrifice de la messe a été transformé en un repas eucharistique. »

    Ainsi, comme cela avait été tenté par la Réforme protestante, la Cène prenait la place du sacrifice, contrairement à la doctrine de toujours précisée par le concile de Trente. Luther aurait pu signer la définition qui ouvrait l’exposé de la nouvelle liturgie : « La Cène du Seigneur ou messe est la synaxe sacrée ou le rassemblement du peuple de Dieu sous  la présidence (sic) du prêtre pour célébrer la mémoire du Seigneur. C’est pourquoi vaut éminemment pour l’assemblé locale de la Sainte Eglise la promesse du Christ : Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux » (donc une présence purement spirituelle qui n’existe pas si le prêtre célèbre sans fidèles !).

    Devant le scandale soulevé par cette formule, la définition fut rectifiée en gros, mais elle reste celle de la messe dite de Paul VI, puisque la liturgie qu’elle introduisait n’a reçu aucune rectification.

    Ce fut donc à bon droit que, avec l’accord d’une vingtaine de leurs collègues, les cardinaux Ottaviani et Bacci réagirent en présentant leur Bref examen critique.


    Daniel Raffard de Brienne


    Extrait du Bref examen critique du nouvel Ordo Missae, éditions Renaissance Catholique, 2004


     

  • Les Mémoires Inachevés de Serge de Beketch

    sdbmemoiresinacheves200.jpgOn peut mourir pour la France. La famille de Serge de Beketch n’a cessé de mourir pour la France. Mais on peut également, lorsque la France n’est plus la France ou presque, mourir par la France. On peut avoir mal à la France, comme l’a joliment dit un jour Roger Chinaud, on peut aussi en crever, comme Serge, qui nous a quittés il y a presque deux ans. Toute la vie de Serge a été altérée par cet amour fou qu’il portait à la France, et par son corps torturant qui le faisait tant souffrir et tousser. Voici ce qu’il écrit au début de ses fabuleux mémoires, qui témoignent de son génie de nouveau-né comme d’écrivain :

    « Je suis mort de naissance. L’accoucheur m’a arraché des entrailles maternelles, tout ensanglanté, le crâne déformé et la gorge déchirée par les mâchoires du forceps. J’étais inerte, asphyxié, bleu foncé, le coeur arrêté... »

    Le nouveau-né aurait pu en terminer là. Nous aurions été privés du plus grand journaliste français, et du dernier clerc mort pour la France. Mais la providence intervient, grâce au médecin :

    « Alors, poliment, il a fait un petit effort. Il m’a secoué, j’imagine, comme on secoue une montre arrêtée. Et j’ai démarré. Depuis, j’essaie de me rappeler de ce qui s’est passé juste avant ce moment, mais rien. Il va falloir que j’attende pour découvrir le fameux tunnel de lumière ».

    Etre de lumière, Serge de Beketch est venu peut-être pas pour nous guider, mais pour nous éclairer. Je l’imagine dans la caverne de la Moria, portant comme Frodon, son personnage préféré, une fiole d’elfe lumineux. Et pourtant, que d’obscurités n’a-t-il pas dû affronter ! Toujours de ses mémoires prodigieux, lorsque Serge évoque la disparition de son père :

    « Les mois qui suivirent, les années, les décennies, apparaissent, quand je considère aujourd’hui mon adolescence et ma jeunesse jusqu’à mon mariage, comme une sorte de pays maudit, enténébré, peuplé d’ombres, chargé de nuées obscures, foudroyé par des rafales d’éclairs menaçants, assourdi par les hurlements des tempêtes et les coups de tonnerre ».

    Serge était un fou de France, mais il fut aussi, comme je l’ai dit, un malade de la France, pays promis à toutes les prostitutions, à tous les démissions. Mais c’était la terre où il était né et où il devait vivre sa passion d’éclaireur et de chrétien ; voici ce qu’il en dit de la France :

    « Un pays que je traversais moi aussi en diagonale, tête haute et regard ailleurs, éperdu de chagrin et dévoré de peurs inexplicables. Un pays que je me suis résigné à aimer ».

    Et il l’a défendue comme personne, la France.

    Je ne me serais pas permis une aussi longue préface (et même une postface) si Serge avait vécu pour nous délivrer plus que ces quelques chapitres de ses mémoires inachevés. Mais je l’ai fait dans un but bien précis : montrer comment il m’avait aidé, secouru, permis de m’exprimer, comme il l’a permis à tant de personnes. Il nous a nourris, rectifiés, consolés, comme disait Voltaire, son ennemi de toujours, inspiré pour une fois. Par contre je demanderai un effort à toutes celles et à tous ceux qui ont entrevu un monde meilleur grâce à notre Serge : achetez ce livre, pour Serge et pour Danièle.

    Nicolas Bonnal

    Pour commander le livre : adresser un chèque de 24 euros (ou plus !) à Danièle de Beketch, 21 bis, rue du Simplon, 75018 Paris. Port compris.
  • La pensée unique

    la pensée unique.pngLa Pensée unique

    Actes de la 14e Université d’été de Renaissance Catholique 2005 (Villepreux)

    Politiquement correct, moralement correct, historiquement correct, économiquement correct, artistiquement correct : notre époque qui se dit libertaire encadre chaque jour la liberté de pensée de nouveaux interdits. Elle multiplie dans tous les domaines les tabous dont l’irrespect fait de vous un intouchable, avec qui toute discussion est considérée comme inutile, quand il ne vous met pas à la merci de toutes sortes de brimades sociales, professionnelles ou judiciaires. Elle proclame que l’on peut remettre en question les vérités les mieux établies ; elle n’invite à débattre, en pratique, que ceux qui sont d’accord entre eux sur l’essentiel.

    Historiens, journalistes, universitaires, les onze conférenciers réunis par Renaissance Catholique pour sa quatorzième Université d’été explorent les facettes de ce mécanisme néo-totalitaire. Ils dénoncent, dans l’hégémonie de cette pensée unique, une tyrannie née de la disparition de la vérité objective.

     

    • Les auteurs sont :
      Martin Peltier, Philippe Conrad, Serge de Beketch (†), Jean Sévillia, Michel De Jaeghere, Aymeric Chauprade, Olivier Pichon, Michel Sarlon-Malassert, Jean-Pierre Dickès, Olivier Madelin, Jean-Pierre Maugendre
    • 394 pages
    • format 150 x 200
    • ISBN 978-2-916951-11-9
    • 20 €

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