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Deux hommes, un même compliment

volkoff-vladimir.jpgVladimiriana L’écrivain franco-russe s’est éteint le 14 septembre 2005, à Bourdeilles. L’objet de cette page n’est pas de réécrire une énième biographie médiocre, comme on en trouve à la pelle sur internet. (Pourquoi pas peut-être un jour recopier son autobiographie parue dans le dossier H Vladimir Volkoff.- excellent dossier, ceci dit en passant- On va y réfléchir …)

A vrai dire, je ne sais pas comment m’y prendre pour rendre hommage à celui qui fut mon véritable maître à penser depuis ma plus tendre enfance. Je lisais Langelot, en remuant ciel et terre pour trouver un nouveau petit album de la bibliothèque verte à me mettre sous la dent, puis j’ai lu (presque) tous ses romans, et surtout (presque) tous ses essais.

Je n’ai encore rien trouvé de mieux comme initiation à la pensée contre-révolutionnaire, que ces petits ouvrages aux titres évocateurs :” Pourquoi je suis moyennement démocrate”, “Pourquoi je serais plutôt aristocrate”, “Du roi”, “Le complexe de Procuste”, “La bête et le venin, ou la fin du communisme”… de quoi occuper quelques soirées à la lueur de la bougie.

Dans un registre plus ludique, vous n’avez rien à perdre à lire “Les humeurs de la mer”, ou même des romans plus classiques comme “L’Enlèvement”,”L’Hôte du pape”, “Le complot”.

J’ai un petit faible pour ses romans d’espionnage. “Le retournement”, “Le montage”, voilà ce qu’on est en droit d’attendre d’un roman. Qu’il vous nourrisse, et non qu’il vous fasse perdre votre temps ! Mais Vladimir Volkoff, c’est par dessus tout quelqu’un à admirer, qualité qui se fait rare en nos temps de tiédeur, de mièvrerie.

On admire l’orthodoxe, l’écrivain. On estime son intelligence, son courage, sa culture, son caractère. On découvre d’une manière surprenante, c’est à dire excellente puisqu’il est au commande de l’opération, un peu plus de son être en lisant et relisant “La Garde des Ombres” (son livre que je préfère, tout bien pesé).

On lui retourne le compliment qu’il fît à l’adresse de Daniel Raffard de Brienne : on reconnaît en lui “un homme, un vrai”.

article relevé sur La voix dans le désert

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